Les délégué-es au congrès du Parti des Socialistes Européens (PSE) ont désigné le 5 mars, à l’unanimité, Nicolas Schmit pour être leur Spitzenkandidat pour les élections européennes de 2024. A l’issue de cette désignation, il a prononcé de discours.
« Je suis vraiment très honoré de commencer cette aventure à vos côtés, ici, à partir de Rome. En effet, cher-es camarades, c’est dans cette ville, il y a à peu près 70 ans que les dirigeants de six nations se sont réunis. Six nations qui avaient été marquées par des conflits, dont mon pays d’origine, le Luxembourg. Les dirigeants de ces nations avaient été les témoins d’une guerre dévastatrice, pas une seule fois mais deux fois, au cours de leur vie et cela comme des millions de femmes et d’hommes à travers l’Europe. Comme ce fut le cas de ma propre famille. Mon père, ouvrier sidérurgiste au Luxembourg, a perdu son propre père à l’âge de 13 ans. Le 10 mai 1940 mon grand-père a été pris dans les feux croisés des soldats allemands qui occupaient le Luxembourg et il a été tué sous les yeux de mon père dans la cuisine familiale le premier jour de l’invasion du Luxembourg. Cette expérience, cher-es ami-es a façonné ma famille et elle a aussi marqué ma vision politique.
Ici à Rome un engagement très fort a été pris 12 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale : l’engagement selon lequel seule l’unité pourrait empêcher la folie de la guerre en construisant un projet sans précédent, un projet de paix durable. Alors ce qui s’est passé et ce qui est arrivé à mon père, à mon grand-père, ce sont des choses qui se passent tous les jours en Ukraine, tous les jours à Gaza, et nous devons exprimer notre solidarité avec tous ceux qui sont confrontés à ces événements.
Jusqu’il y a peu, parler de l’Europe comme d’un projet de paix ne trouvait pas vraiment d’écho auprès des jeunes générations. Aujourd’hui, la guerre d’agression Russe contre l’Ukraine a radicalement changé la donne. Comme l’a dit Olaf Scholz récemment « sans sécurité rien ne tient ». Il ne s’agit pas uniquement là de l’Ukraine mais il en va de la survie de la démocratie. En effet, les Ukrainiens risquent leur vie et la perdent pour leur propre pays mais aussi pour nous tous, pour notre liberté, pour nos droits. Des femmes et des hommes Ukrainiens courageux se sont engagés dans la défense de nos valeurs communes d’autodétermination, de liberté d’expression et de respect fondamental de la vie humaine.
Ici, à Rome, au cœur même de ce congrès je voudrais que nous renouvelions notre soutien inconditionnel à nos amis et alliés Ukrainiens
Nous, Sociaux-démocrates de toute l’Europe, nous ne vous laisserons jamais tomber.
Nous devons en faire plus ! C’est urgent !
Et oui la mort d’Alexeï Navalny nous rappelle la brutalité du régime russe, un régime totalitaire avec une très longue liste de meurtres, d’éliminations de ceux qui se battent pour la liberté, et beaucoup d’autres ont été tués par le régime de Poutine.
Aujourd’hui nos pensées vont à l’épouse d’Alexeï, Ioulia et à tous ceux qui continuent à lutter avec un courage incroyable pour la liberté et la démocratie en Russie. Pensons à eux et exprimons-leur notre soutien.
La mort d’Alexeï Navalny renforce notre détermination à soutenir la démocratie et ses défenseurs que ce soit en Russie ou ailleurs.
Le régime tyrannique de Poutine est aussi une menace pour le peuple russe et en particulier pour la paix mondiale. Il doit répondre de ces violations des droits humains et de ces crimes de guerre en Ukraine et nous ne resterons pas les bras croisés pendant qu’il poursuit sa marche funèbre. Nous défendrons le droit international et le système fondé sur le respect du droit. En tant que sociaux-démocrates nous défendons les valeurs auxquelles nous croyons en particulier lorsqu’elles sont mises à l’épreuve.
C’est notre devoir de demander un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Cher-es ami-es, ce qui se passe à Gaza est une tragédie humanitaire. Les derniers événements nous montrent qu’il s’agit d’une tragédie humaine intolérable. Comme l’a déclaré le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, la situation est une Plaie qui s’envenime dans notre conscience collective et qui menace toute la région.
Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur cette violence et sur cette destruction pour lesquelles les civils paient le prix le plus élevé. Ce qui s’est passé le 7 octobre dernier, le massacre de ces citoyens israéliens, de ces civils, bien sûr nous ne pouvons et nous ne voulons pas l’oublier. Israël a le droit de se défendre contre le Hamas et tout autre groupe terroriste qui s’en prend à ces civils. Toutefois, le droit international et humanitaire doit toujours prévaloir et nous ne pourrons jamais accepter une punition collective comme réponse.
Je suis un ami d’Israël mais je n’oublie jamais que ce gouvernement, aujourd’hui en Israël, est un gouvernement d’extrême-droite.
Et ce gouvernement était prêt à abolir la démocratie israélienne. Ceux qui font partie de ce gouvernement ont mis fin au processus de paix en 1995. ils l’ont tué, ce processus de paix en tuant notre ami Yitzhak Rabin, Premier ministre travailliste.
C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, c’est notre devoir de demander un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Nous soutenons l’engagement politique continu du haut représentant de l’Union européenne Joseph Borel pour arriver et relancer le processus de paix entre les deux peuples et bien sûr nous n’oublions pas les otages bien entendu nous ne les oublions pas. Nous devons soutenir la tenue d’une conférence paix internationale proposée par Pedro Sanchez pour arriver à une solution équitable à deux états entre Israël et la Palestine. Cela me rappelle d’ailleurs qu’en 1991, c’est un gouvernement socialiste, en Espagne, qui pour la première fois a convoqué cette conférence pour la paix à Madrid qui a conduit aux accords de paix d’Oslo. Nous devons continuer. Nous devons continuer à nous engager en faveur de la paix dans cette région
Cher-es camarades, l’unité et la solidarité sont des valeurs essentielles en temps de crise. Ce sont deux valeurs nous définissent nous, Sociaux-démocrates et Union européenne. C’est ce que l’Europe a fait pour affronter les différentes crises ces dernières années grâce au rôle moteur de notre famille politique. Rappelons-le face à la pandémie de covid-19 nous avons réagi avec des solutions concrètes avec SURE, mis en place en 2 semaines. Avec l’aide de Paolo Gentiloni (
Commissaire européen italien aux Affaires économiques et monétaires (Parti démocrate) NDLR ) nous avons pu sauver plus de 30 millions d’emplois et maintenu à flot des millions d’entreprises. Nous avons également élaboré un plan de relance sans précédent grâce à Olaf Scholz pour atténuer les conséquences socio-économiques de la crise et soutenir nos économies dans les transitions vertes et numériques. C’est aussi sous la direction de Franz Timmermans que nous avons façonné le pacte vert qui est devenu la nouvelle stratégie de croissance européenne basée sur un modèle de développement durable.
Nous avons adopté une directive pour garantir des salaires minimums équitables en Europe. Lors des crises précédentes, l’Europe a fait pression pour réduire les salaires mais cette fois, grâce à la force de nos idées, de nos propositions, nous avons placé la dignité du travail, un travail décent, au centre de nos préoccupations : un vrai changement de paradigme.
Et puis nous avons renforcé les droits des femmes par des mesures concrètes en garantissant l’égalité de salaire et en mettant fin la violence contre les femmes. Nous nous sommes battus pour l’État de droit et les valeurs fondamentales qui ne sont plus garanties ou assurées au sein de notre Union européenne.
Grâce à ces idées et à la force motrice de notre famille politique, l’Europe a protégé ses concitoyens en période de crise et nous ne permettrons pas à l’Europe de suivre le chemin de l’austérité et de la régression sociale comme ce fut le cas pendant la crise financière.
La justice sociale et la justice climatique vont de pair
C’est le principal argument, c’est la raison pour laquelle nous voulons remporter ces élections ensemble dans les 27 états-membres. Je veux aussi que les électeurs sachent que les Sociaux-démocrates continueront à se battre pour tous les citoyens et qu’ils respecteront leurs promesses et leurs engagements. Nous nous battrons pour des emplois de qualité. Parfois on entend les hommes politiques dire oui des emplois, des emplois, des emplois. Mais de quel type d’emplois parlent-t-ils ? Est-ce que ce sont des contrats sans heures fixées ? De contrat de faux indépendants ? Des emplois Uber ? Non, non, nous voulons des emplois de qualité ! Nos concitoyens méritent ces emplois de qualité tout comme ils méritent le droit à la formation, à l’éducation défendus par Jacques Delors. Nous sommes le mouvement qui s’oppose à la précarité et surtout à la précarité des emplois des jeunes. Nous sommes en faveur de la protection sociale et de la sécurité-emploi pour tous, sans exception. Nous nous battrons pour un pacte vert européen avec un cœur rouge. Nous rejetons l’idée d’une pause. En effet, apparemment, la seule idée des conservateurs par rapport au pacte vert c’est d’envisager une pause. Est-ce que vous avez déjà vu les inondations ? Les incendies de forêt ? Est-ce que vous leur avez déjà demandé s’ils voulaient bien se mettre en pause ? Non ! Le changement climatique s’accentue et nous devons continuer à agir. Ne rien faire, opter pour une pause, ce n’est pas la bonne manière d’agir. Alors que les crises climatiques se multiplient, nous avons le courage d’apporter des changements positifs. Pour nous il n’est pas question de maintenir le statu quo alors que nous sommes au bord de la catastrophe climatique. Nous ne laisserons pas cela se produire, nous appliquerons le pacte vert social pour une transition juste. La justice sociale et la justice climatique vont de pair. Cela implique l’accessibilité des prix de l’énergie, l’indépendance énergétique. Cela implique une industrie technologique propre, forte, compétitive qui a ses sièges en Europe et cela permettra de créer des emplois. La neutralité climatique doit être une force de progrès social pour relever les défis de la transition, l’Union européenne doit se doter de moyens qui soit à la hauteur de ses ambitions.
Nous vivons à une époque de changements énormes qui concernent les aspects sociaux, économiques, géopolitiques. Cela vaut aussi pour les politiques que nous mettrons en œuvre car nous devons faire face à ces vents adverses et cela vaut aussi pour la gouvernance économique. Chaque État-membre fait face à des besoins croissants en matière d’investissements. Nous devons répondre aux besoins climatiques en investissant dans l’industrie, dans la technologie, dans la protection sociale, Nous avons aussi besoin d’une défense commune et d’une industrie européenne de la défense forte. C’est la raison pour laquelle nous voulons doter l’Union européenne de capacités d’investissements permanentes. La compétitivité de l’Union européenne est en jeu de même que sa sécurité. Il s’agit ici du modèle socio-démocratique de l’Europe. Défendre la démocratie ça veut dire de la clarté, de la fermeté. Nous allons lutter contre les propagateurs de haine et de division dans notre société.
Ceux qui alimentent les peurs et préparent un avenir sombre, comme l’a dit François Mitterrand. Hélas il a eu raison. C’est la raison pour laquelle nous n’allons jamais pactiser avec l’extrême droite : aucune ambiguïté de notre part ! Aucune coopération avec Identité Démocratie ! Aucune coopération avec CRE ! Jamais ! Jamais !
Et je tiens aussi à transmettre un message au PPE et à ALDE : soyez cohérents avec vous-mêmes. Soyez fidèles à vos valeurs, à vos engagements européens. La normalisation de l’extrême droite comme nous l’avons constaté au Pays-Bas constitue un danger. C’est quelque chose d’irresponsable. Prenons l’exemple de l’Italie où Giorgia Meloni et son gouvernement d’extrême droite s’opposent au salaire minimum qui puisse garantir des conditions de vie décentes à ceux qui en ont le plus besoin. Ce sont les jeunes avant tout. A Pise,on a réprimé la liberté des jeunes qui tentaient de manifester en toute sécurité. Je me tiens aux côtés du président Mattarella aux côtés des jeunes qui selon Giorgia Meloni constituent une menace. Ensemble, ensemble contre l’extrême-droite.
L’extrême-droite est un poison pour la démocratie
Quittons l’Italie quelques instants et passons à la Finlande avec le parti des Finlandais qui, aux côtés de ses alliés du PPE, met en cause le droit de grève et le droit aux conventions collectives.
En Pologne c’est le PIS qui est bafoue les droits des femmes à avoir accès à l’avortement notamment. Et puis en Hongrie c’est le gouvernement de Viktor Orban qui met à mal la liberté de la presse, les droits des LGBTQI et qui répand un climat de corruption. L’extrême-droite est un poison pour la démocratie et l’extrême droite n’est pas acceptable. Oui, l’extrême droite est un poison pour la démocratie, leur seul projet est de miner la démocratie et les valeurs de l’Europe sociale. Nous, Socialistes, apportons un message d’espoir. Nous voulons construire une Europe qui protège et qui inclut et seule une Europe sociale forte peut parvenir à ce résultat.
En tant que véritable européen j’ai voulu rejoindre le parti socialiste luxembourgeois à 17 ans. J’ai été inspiré par les grandes personnalités de la démocratie Willie Brandt, Bruno Craxi et d’autres encore qui ont été les premiers à défendre les droits du peuple Palestinien.
Je viens d’une famille de la classe ouvrière. J’ai connu les réalités d’une industrie défaillante et je sais à quel point il est difficile de s’ajuster aux changements des nouvelles réalités. Tout cela existe encore aujourd’hui. De nombreuses régions, secteurs et travailleurs font face à des processus de restructuration. Mais nous n’allons pas abandonner ces travailleurs à leur sort. Tous ces travailleurs qui seront frappés par les restructurations, nous les aiderons à trouver un nouvel emploi. Nous voulons mettre en place un mécanisme de protection des travailleurs au cours des transitions. Une dimension sociale forte c’est le liant de nos sociétés, de nos économies. Le socle européen des droits sociaux est bien défendu par ma camarade et amie Elisa. Ce socle européen des droits sociaux il est né à Göteborg sous l’égide de Stefan Löfven, il a été confirmé à
Porto par Antonio Costa et il reste une priorité. Nous devons porter haut ces valeurs : la lutte contre les inégalités, la création de perspectives égales définissent l’identité socialiste. C’est la raison pour laquelle nous continuerons de définir des règles de protection des travailleurs et de garantir leurs droits sociaux dans un monde où le travail est de plus en plus numérisé et façonné par l’intelligence artificielle et c’est la raison pour laquelle nous continuerons de nous battre pour éviter les accidents sur le lieu de travail. En tant que commissaire pour l’emploi et les droits sociaux j’ai eu le privilège de porter haut les valeurs qui figurent au cœur de la démocratie sociale. J’ai eu l’honneur de lutter pour un salaire minimum juste, pour des conditions de travail décentes, pour les syndicats, la démocratie au travail, pour l’autonomisation des jeunes, la protection des enfants. La pauvreté, l’exclusion sociale sont enracinées et touchent 100 millions d’Européens qui ont bien du mal à joindre les deux bouts. Les femmes sont durement frappées. Les mères célibataires se trouvent dans des conditions de vie très difficiles. L’écart salarial de genre, la violence conjugale et sexuelle restent des réalités du quotidien. Nous avons besoin d’une
Europe féministe, d’une Europe où les discriminations n’auront plus cours. Aucune discrimination. Nous sommes des sociaux-démocrates et à ce titre la répartition de la richesse doit être génératrice de nouvelles perspectives et de solidarités au sein de la société. Ce sont là les résultats de choix politiques. L’Europe doit changer de cap, devenir un continent qui n’est plus divisé entre les plus aisés et les plus pauvres. C’est la raison pour laquelle je ne céderai rien en matière de droits des femmes. Je ne céderai rien en matière de conditions de travail justes, de salaires décents. Je ne céderai rien pour ce qui concerne les travailleurs des plateformes. Je ne céderai rien en matière de protection des organisations syndicales et des négociations collectives. J’œuvrerai en faveur de plus de démocratie économique et je ne céderai rien en matière de possibilités pour les enfants les jeunes. Je ne céderai rien en matière de lutte contre la pauvreté, en matière de protection de la planète. Nos citoyens, nos travailleurs doivent être outillés pour aborder cette transition. Je ne céderai rien en matière de fiscalité juste et de justice sociale à tous les niveaux.
Alors tout cela prend une grande signification car, tous ensemble, nous ne céderons rien en matière de démocratie et nous combattrons ceux qui menacent la démocratie. A Malaga Stéphane a dit : la solidarité c’est une route qui va dans les deux sens. Aider les autres c’est s’aider soi-même et je suis tout à fait d’accord. Une Europe plus sociale c’est le parachèvement de ce que nous avons démarré à Rome et c’est la raison pour laquelle je me porte candidat aujourd’hui.
Nous nous soucions des jeunes d’aujourd’hui et de demain et je vous fais cette promesse : nous n’allons pas vous laisser tomber !
Alors quelques mots à présent concernant nos jeunes. Vous êtes nombreuses et nombreux aujourd’hui. Certains et certaines d’entre vous voteront pour la première fois aux élections européennes. Les conservateurs donnent toujours le sentiment qu’ils se soucient des générations futures mais quid de cette génération-ci ?
Quid de l’avenir de cette génération ? Nous nous soucions des jeunes d’aujourd’hui et de demain et je vous fais cette promesse : nous n’allons pas vous laisser tomber ! Nous continuerons de lutter contre la précarité et la pauvreté infantile. Nous adopterons une directive sur des stages de qualité au sein de l’Union européenne. Votre travail, votre motivation, vos capacités d’innovation, ce sont là autant de principes qui incarnent nos valeurs. C’est la raison pour laquelle nous proposerons un plan européen contre la crise du logement qui touche les jeunes et un programme visant à lutter contre la crise du logement qui touche l’ensemble de l’Europe. Nos solutions visent à équiper les jeunes, à faire en sorte que des portes s’ouvrent à eux, qu’ils puissent aussi profiter de leur vie, de leur vie privée, qu’ils disposent d’un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Négocier une réduction du temps de travail, ce n’est pas un tabou pour nous. Et puis, il s’agit aussi de faire progresser la santé des jeunes en adoptant une stratégie sur la santé mentale parce que les problèmes de santé mentale ont beaucoup augmenté parmi les jeunes. Il faut bien mieux outiller et autonomiser les jeunes parce que l’Union européenne, chers jeunes, elle vous appartient aussi.
Cher-es camarades cher-es ami-es, je me tourne vers vous et je me sens rempli d’enthousiasme et de motivation pour entamer cette trajectoire. Je suis prêt à prendre le relais de Martin Schulz et de Franz Timmermans, deux candidats communs très solides. Nous avons un programme d’action au travers de notre Manifeste et nous avons, dans tous les États-membres, de nombreux candidats motivés qui sont prêts à se battre pour nos idéaux. Je serai à vos côtés, chers camarades. Nous avons un projet de progrès, de démocratie, d’espoir, de justice, de prospérité partagée. Je suis prêt à discuter et à diriger notre famille politique, à défendre nos idées, à discuter avec les citoyens, les travailleurs, les agriculteurs à être à l’écoute de leurs préoccupations. Mais j’ai besoin de votre appui et vous pouvez en tout cas compter sur mon soutien.
Cher-es camarades, inspirons-nous de la victoire obtenue en Sardaigne par le Parti démocrate italien. Inspirons-nous de toi, Elly, tu as toute mon estime tout mon soutien cher Elly. C’est vrai, le vent est en train de tourner. Le vent est en train de tourner et il ne dépend que de nous de remporter ces élections européennes. »