En Finistère, comme en Bretagne et dans tout le pays, l’extrême-droite arrive en tête des élections européennes.
Attendu, ce résultat marque une faillite de la politique de la majorité gouvernementale sortante. Ce résultat nous oblige aussi à gauche, pour que la Bretagne reste une région de progrès social et environnemental, où chacun ait accès au service public, à la santé et à un travail.
Au moment où les droites s’effondrent, la liste du Parti Socialiste arrive en seconde position dans le département, avec plus de 20% des voix. De Trégarvan, où nous faisons près de 31%, à Douarnenez, en passant par Brest, Quimper, Morlaix, Plougastel-Daoulas, Le Relecq-Kerhuon, Bohars, nous sommes en tête dans nombres de communes. Nous remercions toutes les Finistériennes et tous les Finistériens nous ayant fait confiance.
L’annonce du Président de la République de la dissolution de l’Assemblée Nationale est un coup politique non pour l’avenir du pays, mais par calcul politique pour son parti. De rempart à l’extrême droite, il en est devenu le marchepied.
La précipitation de l’annonce, les fortes contraintes d’organisation, ces répercussions potentielles et la solitude de la décision : tout montre l’irresponsabilité du Président de la République.
Le Parti Socialiste du Finistère appelle à l’union de la gauche et des écologistes. Une union dans la clarté, le respect et avec une feuille de route pour les prochaines années : stopper les réformes antisociales, renouer avec les Français grâce à une réelle démocratie sociale, retrouver nos services publics de proximité, l’accès au logement et aux mobilités, un travail qui paie et un apaisement du débat politique.
Nous sommes prêts. Trois semaines pour mobiliser les Françaises et les Français, pour faire front contre les extrêmes-droites et pour porter un projet de gauche.
Quimper le 10 juin 2024