Il aura donc fallu 50 jours de tergiversations pour qu’Emmanuel Macron finisse par choisir un premier ministre. Après avoir envisagé plusieurs personnalités, son choix s’est finalement porté sur le LR Michel Barnier qui n’a pas participé au front républicain.
Par cette nomination, Emmanuel Macron fait preuve de mépris vis-à-vis des votes des Français.es. Il commet un déni de démocratie.
En juillet, les électrices et les électeurs se sont exprimés. En aucun cas, ils et elles n’ont, par leur vote, indiqué vouloir être gouvernés par la droite puisque le groupe LR ne rassemble que 47 députés sur 577. En revanche, ils et elles ont clairement marqué leur hostilité à l’extrême-droite. Or, en nommant un premier ministre de droite, Emmanuel Macron place le gouvernement sous la bienveillance du groupe RN.
Des appels à manifester samedi 7 septembre ont été lancés. Si nous en comprenons les raisons, en accord avec les décisions prises en bureau national, la fédération du Finistère n’appelle pas à manifester. La crise institutionnelle provoquée par Emmanuel Macron – et lui seul – doit se résoudre dans le cadre des institutions, c’est-à-dire au parlement et non dans la rue. Le dernier mot reviendra aux député.es qui accorderont, ou non, leur confiance au gouvernement dirigé par Michel Barnier.
Nos parlementaires socialistes poursuivront donc le combat à l’Assemblée nationale.
Tristan Foveau
Premier secrétaire fédéral
Yann Guével
Secrétaire du comité de ville de Brest