La probabilité de voir, dimanche prochain, le Rassemblement national obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale appelle chacun à une responsabilité historique.
Les Socialistes, eux, n’ont jamais joué avec l’extrême-droite. Lorsqu’elle avait la capacité de remporter une région, dans les Hauts de France ou en PACA, ils se sont même désistés en prenant le risque de ne pas avoir de représentants dans ces régions. A deux reprises depuis 10 ans, les Socialistes ont, au second tour de la Présidentielle, fait barrage à Marine Le Pen en votant et en appelant à voter pour Emmanuel Macron.
Aujourd’hui, nous prenons acte du maintien des candidates et candidats macronistes devancés par celles et ceux du Nouveau Front Populaire. Nous le regrettons. Nous laissons les électeurs du Finistère juger par eux-mêmes. Nous saluons le sens des responsabilités de Pierre Smolarz, de Gladys Grelaud, de Sébastien Miossec et de Thomas Lebon qui, bien qu’ayant obtenu plus de 12,5% des inscrits refusent de prendre le risque de voir une circonscription basculer à l’extrême-droite.
Nous entendons le message de désespérance populaire envoyé par les électeurs. Mais l’extrême-droite, en stigmatisant une partie de la population, accentuera les haines et les divisions.
Comme le disait Louis Aragon :
Quand les blés sont sous la grêle, fou qui fait le délicat,
fou qui songe à ses querelles
au cœur du commun combat.
Dans le Finistère, les Socialistes vont consacrer la semaine qui vient à faire campagne pour le Nouveau Front Populaire et alerter sur les dangers que l’extrême-droite représente pour la République.
Le 1er juillet 2024