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« Rien ne serait pire qu’un espoir déçu »

« Monsieur le Président, vos annonces ont créé de l’espoir. Rien ne serait pire qu’un espoir déçu pour des professionnels qui ont tout perdu ».

Une semaine après la tempête Ciaran, la députée de la 6eme circonscription, Mélanie Thomin vient d’adresser un courrier au président de la République pour lui demander des éclaircissements concernant les modalités d’indemnisation pour les professionnels.

En effet, quelques heures après le passage de la tempête, Emmanuel Macron était venu dans le Finistère, et plus précisément à Plougastel-Daoulas, dans la 6e circonscription, pour manifester son soutien aux producteurs de fraises. Il s’était engagé à décréter l’état de catastrophe naturelle « partout où on pourra le faire ». Ces engagements avaient été, quelques heures plus tard, confirmés par le porte-parole du gouvernement.

Or, les maires ont reçu la consigne de ne pas remplir de formulaire de demande de classement en catastrophe naturelle au titre de la tempête Ciaran : le régime légal des catastrophes naturelles ne s’appliquant que pour les submersions marines et les inondations et non pour le vent.

Pourtant, l’exécutif assure que l’État sera au rendez-vous. Se faisant la porte-parole des agricultrices et des agriculteurs qu’elle rencontre chaque jour, la députée de la 6e circonscription demande au président de la République d’apporter rapidement des précisions. Un fonds d’urgence sera-t-il mis en place ? Le cas échéant, à quelle date sera-t-il effectif ?

Les réponses à ces questions doivent être apportées d’autant plus rapidement que plus de 90% des exploitations ont été touchées et que les professionnels ont besoin de visibilité pour préparer leurs prochaines récoltes.

Lire le courrier de Mélanie Thomin 

 

 

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