Site icon Fédération du Finistère du Parti socialiste

Le nationalisme, c’est la guerre

« Un crime contre la paix, un crime contre la sécurité de notre continent, un crime contre le peuple ukrainien, un crime contre la liberté ! ». Voilà comment Anne Hidalgo a résumé l’agression russe contre l’Ukraine au meeting qu’elle a tenu à Bordeaux le 26 février.
« L’envahissement de l’Ukraine par Poutine a fait basculer l’histoire sur notre continent. Dans les manuels d’histoire, la date du 24 février 2022 marquera un avant et un après. Mais c’est d’abord la vie des ukrainiens qui a basculé.
Oui, je veux d’abord que nous pensions tous aux ukrainiens qui vivent la guerre dans leur chair, à leurs douleurs, à leurs vies soudainement détruites, attaqués au sol et bombardés par les airs. Pensons à la terreur de celles et ceux qui vivaient paisiblement, allaient au travail ou à l’école, et qui brutalement ont basculé dans l’enfer. Les abris dans le froid, le bruit assourdissant des explosions, les cris, les morts.
C’est ça la guerre. C’est ça le crime de Poutine. Et nous, la gauche européenne, républicaine, sociale, nous n’hésitons pas dans ces moments-là. Nous sommes toujours avec les agressés, les oppressés, avec le droit d’un peuple à décider de son destin. »
Aujourd’hui ne nous trompons pas de défi, ce qui est en jeu est plus qu’une question de frontière, c’est la bataille des valeurs. La bataille pour le monde dans lequel nous voulons vivre. Cette bataille c’est notre défi ! Ne nous trompons pas. D’un côté une dictature agressive à l’égard de nos lois et de nos convictions, incarnation d’un nationalisme autoritaire et réactionnaire. De l’autre, une société démocratique, ouverte, fondée sur les droits humains et animée par une volonté de paix. »

Article publié dans le Cap Finistère n°1384 du 4 mars 2022

Quitter la version mobile