Entre le discours sécuritaire et anxiogène de la droite et de l’extrême-droite et celui « anti-flics » d’une partie de l’extrême-gauche, le Parti Socialiste doit porter un message responsable et pragmatique a rappelé Jacques Le Roux lors de la présentation du texte de la convention « Sécurité et prévention de la délinquance » qui sera soumis au vote des adhérent-es le 3 avril.
La droite et l’extrême-droite ont préempté le thème de la sécurité pour en faire un argument politique mais sans résultats probants. En imposant dans le débat, avec l’aide des médias de la galaxie Bolloré, l’idée selon laquelle sécurité doit rimer avec répression, elles ont peut-être remporté une bataille culturelle mais elles n’ont pas amélioré la vie des Françaises et des Français.
L’approche du Parti Socialiste est bien plus équilibrée puisqu’elle intègre la dimension préventive et cherche à restaurer le lien de confiance entre la Police et la population. Quand la droite ne jure que par la répression, il répond sanction mais aussi prévention et cohésion sociale.
« La répression et l’emprisonnement sont parfois nécessaires pour sanctionner celles et ceux qui ne respectent pas la loi, mais la politique de sécurité ne saurait se limiter à ça et la prévention, que la droite cherche souvent à faire passer du laxisme, doit aussi être développée » a souligné Jacques Le Roux.
Le texte qui sera soumis au vote des adhérent-es rappelle l’attachement des socialistes à la police républicaine et au service public de la sécurité qui doit s’exercer sur l’ensemble du territoire pour garantir à tout le monde le droit à la tranquillité.
Depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy, la droite s’est lancée dans une surenchère sécuritaire pour tenter de masquer les 13 000 suppressions de postes opérées dans la police nationale.
Cette course en avant est vouée à l’échec, en particulier avec l’explosion de nouveaux phénomènes comme le narcotrafic ou la cybercriminalité qui exigent des réponses fortes de la part de l’État.
Avec la convention « Sécurité et prévention de la délinquance » les socialistes montrent qu’il est possible d’apporter des réponses de gauche aux questions de sécurité et que le tout répressif n’est pas une fatalité.