“Retrouvons le peuple”, c’est d’abord une ambition.
C’est aussi un processus démarré en 2018 avec le Bilan du quinquennat Hollande, pour se demander ce qui avait manqué, ce qui avait fait
que les électeurs notamment issus des classes populaires avaient délaissé le bulletin socialiste dans les urnes. C’est ensuite une convention du PS, initiée au lendemain du Congrès de Marseille et qui a vu se dérouler pendant 10 mois, partout en France, ateliers citoyens, auditions d’experts, questionnaires sur les marchés ou en porte à porte, au grès des matchs de foot et des rencontres d’appartement.
C’est enfin, après cette convention, un nouvel élan pour le Parti socialiste qui lancera des ateliers populaires partout en France pour écouter
et faire part de sa nouvelle démarche.
Pour mener à bien ces retrouvailles avec le peuple, il nous a fallu
– à l’image de ce que Pierre Rosanvallon avait tenté avec le Parlement des invisibles – “raconter la vie”, partir de l’expérience vécue des classes populaires qui sont au fondement du Parti socialiste et constituent aujourd’hui comme hier le coeur de sa force militante, aller partout
en France, pour (re)tisser des liens entre celles et ceux qui pensent souvent injustement que le Parti les a oubliés et qui n’attendent parfois qu’un geste, qu’un oreille tendue, un clavier ou un stylo pour participer de nouveau à l’écriture d’un récit collectif et aux luttes pour demain.