Ce n’est pas un hasard si le 1er octobre a été choisi par les organisations syndicales comme journée de mobilisation des retraité-es et des salarié-es contre l’austérité, pour l’augmentation des salaires et des pensions et pour l’égalité salariale entre les hommes et les femmes. En effet, le 1er octobre est la journée internationale des personnes âgées mais est aussi le jour de la rentrée parlementaire et du discours de politique générale de Michel Barnier.
A Brest, près de 2000 personnes ont répondu à l’appel de la CGT, de la confédération paysanne, de la fédé B, de la FSU, de FO, de Solidaires et de l’Union Pirate.
2,9 millions de retraité-es (dont 74% de femmes) perçoivent moins de 1000 euros par mois
En cette journée internationale des personnes âgées, l’accent a été mis, dans les prises de parole, sur les revendications des retraité-es représentés par le groupe des 9 organisations de retraité·es (CGT, CFTC, CGC, FO, FSU, Solidaires, FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires).
Aujourd’hui, 1,6 millions de personnes âgées ne se soignent pas et 70 000 ne disposent pas de mutuelle. 2,9 millions de retraité-es (dont 74% de femmes) perçoivent moins de 1000 euros par mois.
Et pourtant, le travail bénévole fourni par les retraité-es, dans les associations caritatives, sportives, culturelles… est considérable, le plus souvent pour pallier aux carences de l’État.
Les services publics sont à bout de souffle
Car, et c’était l’un des enjeux de cette journée, les services publics sont à bout de souffle. A quelques heures du discours de politique générale du nouveau premier ministre, les manifestant-es se sont mobilisés pour exiger des moyens financiers et humains pour l’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, l’environnement… pour permettre l’accès de tous et toutes à des services publics de qualité.
Au moment où va débuter l’examen du budget 2024, cette mobilisation visait à rappeler au nouveau gouvernement que des millions de salarié-es et de retraité-es ont exprimé, dans la rue et dans les urnes, leur refus de la retraite à 64 ans et leur demande de prise en compte des urgences sociales.
Lire l’appel des organisations syndicales