Pourquoi nous battons-nous ? 

Jean-Michel Le Boulanger, ancien vice-président du conseil régional de Bretagne, président du festival « étonnants voyageurs » devait conclure les journées des villes éducatrices qui se sont tenues à Brest les 18 et 19 octobre par une intervention sur le thème : Éducation populaire, enjeux, complémentarité et actualités. Quelques jours après l’assassinat de Dominique Bernard, il n’a parlé ni d’éducation populaire, ni de ses enjeux, ni des complémentarités.

Il a, en revanche, rappelé le rôle essentiel que jouent les artistes et les enseignant.es. Les premiers pour créer, les seconds pour faire découvrir et expliquer.

Les uns et les autres sont menacés par le fanatisme et l’obscurantisme. D’où le devoir impérieux, pour les citoyen.nes et les élu.es de défendre, coûte que coûte, la liberté de création et d’expression qui rejoint le combat pour la démocratie.

Et c’est là qu’apparaît toute la différence entre les dirigeants politiques qui gouvernent, c’est-à-dire qui tiennent le gouvernail pour maintenir le cap, et ceux qui gèrent, en fonction des événements, de l’air du temps. Ceux qui ont des convictions, des références, et ceux qui utilisent des tableurs Excel.

Voir la vidéo de l’intervention de Jean-Michel Le Boulanger :