Site icon Fédération du Finistère du Parti socialiste

Plus que jamais déterminé.es à gagner le retrait !

Brest le 18 mars 2023

Communiqué de l’intersyndicale brestoise à la veille des manifestations du 13 avril 

« Depuis bientôt 3 mois, et à travers 13 puissantes journées, des millions de salarié.es se mobilisent dans la pays, porteurs de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations. La demande réitérée de retrait de la réforme s’est heurtée à un refus net de l’exécutif.

Dans ce climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays. Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les travailleurs et travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisations et de grève le 13 avril. A Brest, elle appelle les salarié.es à se retrouver à partir de 10h30 place de la Liberté.

Quand les salarié.es entendent Emmanuel Macron assener « qu’il va falloir faire un effort » en travaillant 2 ans de plus, il fait preuve d’une méconnaissance profonde du monde du travail. Et en particulier de l’emploi de seniors particulièrement dégradé dans notre pays puisque 44 % des 55-64 ans sont au chômage, en invalidité ou en inaptitude professionnelle.

Travailler 2 ans de plus est une violence supplémentaire faite à un certain nombre de salarié.es usé.es par des années de labeur. Parce que notre quotidien au travail est souvent difficile et usant, parce que nous sommes loin des dorures et du confort des palais de l’Elysée ou de Matignon, l’intersyndicale appelle celles et ceux qui le veulent à venir jeudi manifester avec un outil ou en tenue de travail.

Par ailleurs, l’adoption de cette loi a été d’une brutalité sans nom vis à vis de la démocratie. Le gouvernement a eu recours à tous les subterfuges de la constitution pour éviter le débat parlementaire. Avec en point d’orgue le recours à l’article 43-3 puisqu’il ne disposait pas d’une majorité à l’assemblée nationale.

Aussi l’intersyndicale appellera, au cours de la manifestation, à « une minute de silence pour la démocratie« , à 11h 49min et 3s.

Le message de la foule silencieuse qui remplira la rue Jean Jaurès à cet instant sera peut être plus entendu par celles et ceux qui nous gouvernent : « Ni 64 ans, ni 49-3 : non, définitivement non, nous ne voulons pas de cette réforme ! »

Quitter la version mobile