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Passionnément européenne

Frédérique Bonnard Le Floch

Frédérique Bonnard Le Floch

L’engagement européen fait partie de son ADN. La candidature de Frédérique Bonnard Le Floch, 14eSocialiste sur la liste menée par Raphaël Glucksmann pour les élections européennes du 9 juin prochain s’inscrit dans la continuité d’un parcours professionnel et politique qui revient toujours à la même conviction : nous devons construire un espace de paix où l’économie est régulée au service de l’intérêt général.

Construire un espace de paix où l’économie est régulée au service de l’intérêt général.

Depuis 2015, c’est en tant que vice-présidente de Brest métropole que Frédérique Bonnard Le Floch s’occupe des dossiers européens. Mais c’est bien plus tôt qu’elle a pris conscience de l’importance des enjeux européens et décidé de s’engager pour les promouvoir.

« Lorsque j’étais jeune professionnelle, je devais avoir 24, 25 ans, je travaillais, pour un cabinet de conseils qui a assisté les laboratoires et les fabricants de matériels médicaux suite à la publication d’une directive européenne qui imposait à tous les dispositifs médicaux, français et européens, d’être certifiés » se souvient l’élue brestoise. « Et donc, j’ai plongé en fait dans la matière européenne par la technique, en traduisant des directives, en rencontrant des experts auprès de la commission européenne, en conseillant des entreprises… »

C’est à ce moment-là qu’elle a vu, à la fois, la pertinence de l’échelon européen pour harmoniser un marché supra national aussi essentiel que celui de la santé, mais aussi les dysfonctionnements et le poids des lobbies. « Compte tenu de la puissance des institutions européennes, source de droit mais aussi puissance financière, on peut comprendre que des secteurs économiques se paient les services de lobbies. Mais, quand on les voit en action, on ne peut qu’être choqué et vouloir contrebalancer leur influence et défendre l’intérêt général ».

L’Europe sert à travailler ensemble, à produire des compromis

De cette première rencontre avec les institutions européenne Frédérique Bonnard Le Floch a acquis la conviction que l’idéal européen, cette construction politique originale, unique au monde, devait être défendue mais aussi expliquée pour être accepté par les citoyens.

« Je ne suis pas clivante, mais je suis passionnée » se décrit Frédérique Bonnard Le Floch. « Je préfère convaincre que contraindre. Et c’est aussi pour cette raison que je me retrouve totalement dans l’engagement européen ». En effet, l’Europe pousse à la coopération entre les États-membres, mais tous les projets que soutient et finance l’Union Européenne doivent comporter un aspect coopératif, y compris entre les collectivités d’un même pays. « C’est, pour ne prendre qu’un seul exemple, la raison pour laquelle l’UE soutient le projet territorial de coopération entre Brest métropole et le Centre-Ouest-Bretagne. »

C’est toujours pour promouvoir cet esprit de coopération que l’élue brestoise co-préside la commission « alliance des territoires » au sein de l’association « France Urbaine » qui rassemble les plus grandes collectivités locales. « Je voudrais montrer que l’Europe, ça sert aussi, et surtout, à faire travailler les gens ensemble, à produire du compromis.»

Miser sur l’intelligence plutôt que sur les émotions

Frédérique Bonnard Le Floch s’engage dans cette campagne européenne avec l’ambition de faire partager son engagement européen. « Nous devons faire évoluer le fonctionnement de l’Union Européenne. C’est pour ça que nous voulons que la gauche et les écologistes soient majoritaires au parlement.

Mais, alors que l’extrême-droite tente de faire croire que tous nos maux viennent de Bruxelles, nous devons aussi expliquer de quelle manière l’Union Européenne intervient pour financer des projets du quotidien dans le domaine des transports, notamment avec le tramway à Brest ou le réseau transeuropéen de transport (RTE-T), mais aussi dans le domaine social avec le FSE (Fonds de Solidarité européen). »

Il est d’autant plus facile de dénigrer les institutions européennes qu’on ne se donne pas la peine d’expliquer leur fonctionnement, ou, en ce qui concerne l’extrême-droite, qu’on fait tout pour les vouer aux gémonies, à coups de fake news.

« Et pourtant, sur tous les grands enjeux auquel l’Ouest breton est confronté, qu’il s’agisse de la mer et de la pêche, de l’agriculture, de la défense, du numérique, des migrations, des réseaux de transport, etc… nous avons besoin de l’Europe » insiste Frédérique Bonnard Le Floch. « Ces défis ne peuvent être relevés qu’à l’échelle du continent. Ces transitions ne peuvent pas être menées État par État mais au sein de l’Union, à l’intérieur du marché européen, qui n’est sans doute pas parfait mais qui est tout de même, avec celui des Etats-Unis, le plus puissant et le plus solvable du monde. »

Dans cette campagne des Européennes, Frédérique Bonnard Le Floch n’a qu’un ennemi : Le Rassemblement national. « La vision nationaliste du RN est une impasse. Déjà François Mitterrand nous avait prévenu, à la tribune du parlement européen lorsqu’il avait rappelé que le nationalisme, c’est la guerre ». Dans les semaines qui viennent, avec les autres candidat-es breton-nes, la candidate finistérienne va donc aller à la rencontre des Bretonnes et des Bretons pour promouvoir une Europe du quotidien, une Europe souveraine qui protège, une Europe du progrès social et écologique.

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