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Maintenant, c’est à eux d’écrire l’histoire

Ça y est ! Le 1er et 2 avril, Les Jeunes Socialistes ont tenu leur congrès fondateur, à Lille, sous une banderole qui proclamait « changeons nos vies ». Il faudra maintenant s’habituer à ne plus dire « le MJS », mais « les Jeunes Socialistes », qui rassemblent tous les adhérents du PS de moins de 30 ans.

Au congrès fondateur de Lille, Le Finistère était représenté par Margaux Héliès, Axel Fachus et Sébastien Née.

Les délégué-es du Finistère au congrès de Lille avec Emma Rafowicz

« Le socialisme écologique, c’est un nouveau modèle de société, qui replace l’humain et la protection de son environnement au centre de tout. »

 

Comme tout congrès, celui-ci a permis de définir une ligne politique et de désigner une direction nationale pour l’incarner.

Trois plans d’action nationaux (PAN) (équivalents des textes d’orientation pour le PS) étaient proposés aux votes des adhérent-s. Celui, dont la première signataire était Emma Rafowicz (PAN B) a recueilli 76,4% des voix. Les PAN A et C, mené par Arthur Moinet et Cédric Ardouin ont obtenu respectivement 14,6 et 9 % des suffrages. ( lire l’intervention d’Emma Rafowicz)

Dans un communiqué, les Jeunes Socialistes définissent la ligne adoptée de la manière suivante : « Le socialisme écologique, c’est le retour d’une ligne doctrinale historique. C’est un nouveau modèle de société que nous défendons, qui replace l’humain et la protection de son environnement au centre de tout. Il fait plier le marché, prend enfin conscience des limites planétaires, de la nécessité de protéger nos ressources et surtout d’en faire une plus juste répartition ».

« Le vote, intervenu à bulletin secret le dimanche matin, a confirmé la légitimité d’Emma Rafowicz, puisqu’elle a recueilli 85 % des suffrages des délégué-es » note Axel Fachus. « Ce score, supérieur à celui du plan d’action national (PAN) qu’elle portait montre qu’elle a su convaincre des délégués des autres PAN » souligne Sébastien Née.

« Les débats de Lille ont pu être vifs mais toujours respectueux »

Mais un congrès ce sont aussi des débats. « Ceux de Lille ont pu être vifs mais toujours respectueux » se félicite Margaux Héliès.

On ne dit plus MJS mais les JS

Deux questions ont été au cœur des débats : comment favoriser l’union de la gauche ? Et quelles relations doivent entretenir les Jeunes Socialistes avec le Parti Socialiste. En héritiers de Jaurès, de Blum et de Mitterrand, les Jeunes Socialistes placent naturellement l’union de la gauche comme une priorité. Joignant le geste à la parole, deux des 4 tables rondes organisées à Lille portaient sur ce sujet. La première avec des représentants des autres organisations politiques de jeunesse, et la seconde avec des représentants des syndicats lycéens et étudiants. Car, ce week-end de congrès, ne fut qu’une pause dans la mobilisation contre la réforme des retraites.

Cette mobilisation montre l’importance de l’union, de toutes les confédérations syndicales de salariés, mais aussi des organisations de jeunesse qui viennent déjà d’obtenir l’arrêt de la généralisation du SNU et qui se préparent à engager d’autres combats, notamment pour la réforme des bourses universitaires ou les repas à 1 euro dans les RU (restaurants universitaires).

La table ronde des jeunes de gauche

Les relations avec le Parti Socialiste restent à inventer. Cependant, avec la fin du MJS après le congrès de Villeurbanne, de nouvelles pratiques se sont instaurées qu’on peut résumer d’une formule : les Jeunes Socialistes ne sont plus à côté, ou pire contre le PS, mais bien, avec leurs sensibilités, à l’intérieur du Parti Socialiste, dans toutes ses instances. Le premier secrétaire, Olivier Faure, et le président du groupe au Sénat et « régional de l’étape » Patrick Kanner n’ont pas manqué de souligner l’importance, pour le PS de pouvoir compter sur une organisation de jeunesse. « Maintenant, c’est à vous de faire l’histoire » leur a rappelé Olivier Faure.

C’est d’ailleurs pour comprendre et mettre en perspective cette évolution qu’une des tables rondes était consacrée à l’histoire des jeunes socialistes. « Nous pouvons être fiers de notre histoire et des combats menés avant nous, notamment pour l’obtention du PACS, pour lequel les jeunes socialistes ont joué un rôle déterminant » souligne Sébastien Née.

« On peut mesurer la force du mouvement socialiste européen » 

Enfin, un congrès, c’est aussi un moment de socialisation. « C’est là qu’on peut vraiment se rendre compte de la force que nous représentons » souligne Margaux Héliès. « Nous ne sommes pas seuls ».

Les Jeunes Socialistes bretons au congrès de Lille

« C’est aussi dans les congrès que nous pouvons nous retrouver, en particulier avec les autres Jeunes Socialistes bretons » ajoute Axel Fachus.

« Et c’est aussi dans ce type de rassemblement qu’on peut mesurer la force du mouvement socialiste européen puisque des délégations d’autres mouvements de jeunes socialistes de l’UE mais aussi d’Ukraine ont participé à la 4e table ronde à Lille consacré à l’Europe qui constitue un élément essentiel de l’engagement des JS. »

4000 Jeunes Socialistes

Après le choix de l’orientation nationale et la mise en place de la direction nationale, reste maintenant à élire les équipes fédérales et à mettre en place les unions régionales. Dans le Finistère, Axel Fachus est le seul candidat à la fonction d’animateur fédéral. « Je serai entouré d’un conseil fédéral de 5 membres », précise-t-il.

Il a fallu 5 ans pour que les Jeunes Socialistes se réorganisent. 5 ans durant lesquels ils ont patiemment reconstruit une organisation qui revendique aujourd’hui 4000 adhérent-es et qui est présente dans quasiment tous les départements. Reste maintenant à renforcer cette implantation et à écrire les nouveaux chapitres de la longue histoire des Jeunes Socialistes.

 

Bonus : les vidéos du congrès de Lille

 

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