« Nous allons convaincre les jeunes que, contrairement à ce que certains veulent leur faire croire, l’Europe n’est ni compliquée, ni éloignée de leur vie quotidienne » a expliqué Axel Fachus, animateur fédéral des Jeunes Socialistes dans le Finistère le 10 mai en réunion publique à Landerneau. C’est, notamment, pour le démontrer qu’Emma Rafowicz, présidente nationale des JS sera en Bretagne le 22 mai.
Car les Jeunes Socialistes se sont fixée une mission dans cette campagne : parler d’Europe à tous les jeunes et commencer par expliquer qu’elle est déjà dans leur vie quotidienne avec des exemples très concrets comme par exemple, la production de masques pendant la crise sanitaire, le tramway, dans la région de Brest, le soutien aux associations qui accompagnent les jeunes volontaires européens, dans la région de Quimper ou Erasmus. « Mais la jeunesse ne se limite pas aux étudiant-es et surtout, nous voulons aller plus loin afin que tous les jeunes adhèrent à notre projet qui vise à rendre l’Europe plus solidaire, plus démocratique et plus écologique » a résumé l’animateur fédéral des JS.
Nous proposons la création d’une allocation autonomie
« Nous proposons la création d’une allocation autonomie ». Aujourd’hui, 93,5 millions d’Européens vivent sous le seuil de pauvreté en Europe. Un étudiant sur deux qui ne mange pas à sa faim » a dénoncé Axel Fachus. Cette allocation permettrait de lutter contre la précarité qui touche les 18/25 ans.
La liste « Réveiller l’Europe » propose également, la création d’un « pass climat ferroviaire » afin que chaque jeune puisse se déplacer partout en Europe pour 49 euros, à l’image de ce qui a pu être expérimenté en Allemagne.
Une clause d’impact jeunesse
Une Europe plus solidaire c’est aussi la mise en place de contrats d’apprentissages européen pour harmoniser les législations et protéger les apprentis ou la reconnaissance universelle des diplômes.
Enfin, Raphaël Glucksmann propose d’instaurer une « clause d’impact jeunesse » pour toutes les directives européennes de manière à garantir que les décisions prises à Bruxelles ne pourront pas nuire aux jeunes.
Il existe, dans une partie de la jeunesse, la tentation de céder aux sirènes de la communication et de ne voir en Jordan Bardella que le « tiktokeur bogoss » sans vérifier ce qui se passe dans l’arrière-boutique et sans tenir compte de son bilan indigent de parlementaire européen.
« Nous allons consacrer le mois qui nous sépare du 9 juin à dénoncer cette supercherie » a annoncé Axel Fachus. « Nous sommes le rempart à l’extrême-droite, et nous allons le démontrer. »