Déjà, lorsqu’il avait testé dans quelques départements, dont le Finistère, le pass culture avait essuyé un certain nombre de critiques, notamment sur sa dimension plus commerciale que culturelle.
Aujourd’hui, alors que le gouvernement vient de mettre un terme, de manière brutale, à la part collective allouée aux établissements scolaires, l’échec de cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2017 est patent.
Plusieurs sénateurs et sénatrices socialistes, dont Sylvie Robert d’Ille et Vilaine ou Karine Daniel de Loire-Atlantique, dénoncent l’échec de ce dispositif dans une tribune publiée par Le Monde.
« Le pass est d’abord un outil de consommation, un chèque à destination des jeunes. Il n’est pas un levier au service de l’EAC (Education artistique et culturelle) contrairement à ce que les gouvernements successifs de l’ère Macron ont défendu. Il est d’abord un outil de consommation, un chèque à destination des jeunes. Il n’est pas un levier au service de lacer. Contrairement à ce que les gouvernements successifs de l’ère Macron ont défendu. »
Les sénatrices et sénateurs socialistes proposent donc d’en finir avec le pass culture et d’y substituer « l’universalisation de l’EAC, de la maternelle au lycée, notamment sur le temps scolaire » car toutes les études démontrent que le parcours de l’EAC doit commencer le plus tôt possible pour sensibiliser les enfants et doit jalonner, régulièrement la vie de l’élève.