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Le BREIS : la maison commune des Socialistes bretons

Les délégué-es du BREIS à Pontivy le 14 mai

Le BREIS, (Bureau Régional d’Études et d’Information Socialiste) qui fêtera ses 50 ans au mois de septembre, (*) vient, à la suite du 80e congrès, de tenir sa première assemblée générale, le 14 mai à Pontivy (56).

La feuille de route adoptée à cette occasion confirme la triple mission que les Socialistes bretons assignent au BREIS.

Il doit d’abord être un « lieu de débats et un laboratoire d’idées pour nourrir la réflexion et les projets des Socialistes en Bretagne », comme l’avaient prévu ses fondateurs.

Mais il doit également être un acteur politique, en définissant la position des socialistes dans le cadre du débat public régional. A cet égard, il interviendra très prochainement, dans le cadre de la convention Europe du Parti Socialiste, pour proposer une contribution bretonne.

Enfin, le BREIS doit jouer un rôle de formation pour les élu-es et les futur-es élu-es en lien avec les 4 fédérations de la région.

Pour mettre en œuvre cette feuille de route, le BREIS s’est doté d’un bureau composé entre autres de Christophe Fouillère (35), Annaïg Le Moël Raflik (56), Pierre Huonnic (22), Frédérique Bonnard-Le Floc’h (29), des quatre Premiers secrétaires fédéraux et de deux délégué·e·s par Fédération.

La première initiative de ce nouveau bureau a consisté à apporter le soutien unanime des Socialistes bretons à l’initiative, prise par la maire de Nantes Johanna Rolland, d’organiser, le 24 mai, à Saint-Brévin, une marche en soutien à Yannick Morez, pousser à la démission pour échapper aux menaces de l’extrême-droite.

Lire le communiqué du BREIS

(*) Dans « La paille et le grain » François Mitterrand évoque, rapidement, la création du BREIS, à Rennes, à la date du 11 septembre 1973. En effet, ce jour-là, c’est évidemment l’annonce du coup d’état de Pinochet au Chili, et le suicide de Salvador Allende qui monopolise l’attention. « J’ai appris la nouvelle hier soir, à Rennes de la bouche des camarades qui m’attendaient à l’aéroport de Saint-Jacques. J’arrivais de Lyon, où on ignorait encore le putsch des militaires chiliens. D’heure en heure, pendant la conférence de presse du B.R.E.I.S, ce bureau régional d’Études et d’Information créé par nos députés bretons, puis pendant le meeting de la salle des Lisses, les journalistes présents me communiquaient les dépêches. »

« La paille et le grain » éditions rencontre page 200

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