A l’issue de la déclaration du gouvernement concernant la situation au Proche-Orient, Boris Vallaud, à la tribune de l’Assemblée, a rappelé la position du groupe socialiste et apparentés et a demandé aux autorités françaises et européennes de prendre des initiatives pour une paix juste et durable.
Chaque vie compte
« L’armée israélienne doit viser le Hamas pas les Palestiniens » a rappelé le président du groupe. « Le peuple palestinien n’est pas le Hamas. Les civils palestiniens ne sont pas le Hamas et disons-le les enfants ce sont les mêmes à Gaza ou à Kfar Aza. Chaque vie compte ».
Les député.es socialistes appellent au respect du droit international et demandent des négociations immédiates pour un cesser le feu comme António Guterres, le secrétaire général des nations unies. « Nous réclamons la levée totale du blocus de Gaza, cruel, inhumain, illégal. Nous demandons aux autorités françaises et européennes au niveau international d’œuvrer à la création de couloirs humanitaires pour acheminer les secours d’urgence. Il y a urgence pour les Gazaouis. L’Union européenne, soutien indéfectible de la population palestinienne, doit aussi sanctionner les soutiens financiers matériels militaires technologiques du Hamas et du Djihad islamique que sont le Qatar et l’Iran. La France elle-même doit être exemplaire en la matière »
N’importons pas ici les haines !
Boris Vallaud a invité les Françaises et les Français meurtris par ce drame à faire de leur peine, de leur douleur, de leur indignation, de leur colère, le moteur d’un engagement pour la paix. « N’importons pas ici les haines ! » a exhorté le président du groupe.
« L’importation du conflit n’est pas une vue de l’esprit. C’est une menace sérieuse. C’est pourquoi nos paroles et nos actes, ici, chacun à son niveau, doivent être exemplaires pour ne jamais essentialiser un conflit territorial ancien entre Palestiniens et israélien pour le transformer en guerre irrémédiable entre Musulmans et Juifs ».
Pour Boris Vallaud, « chaque responsable politique devrait faire sienne cette exigence morale. La voix de la France ne peut-être que juste et équilibrée. La paix n’est pas une utopie, elle est pour nous un devoir »