L’antisémitisme n’est pas un détail de l’histoire
« Depuis le 7 octobre, date de l’attaque terroriste du Hamas contre Israël, une recrudescence d’actes antisémites frappe les démocraties. Plus de 1000 faits seraient répertoriés en France. Et sur les réseaux sociaux, les propos antisémites ne font l’objet d’aucun tabou » a déploré François Cuillandre avant de préciser que « l’antisémitisme n’est pas un détail de l’histoire. L’antisémitisme n’est pas une opinion, mais un délit. Un délit qui peut conduire au crime. Notre histoire, y compris récente, en porte témoignage. L’antisémitisme, la haine des juifs, pouvant conduire aux pires crimes contre l’humanité, l’antisémitisme n’est pas un détail de l’histoire. »
Dénonçons le piège des amalgames
Dans sa longue histoire, la République a toujours eu à faire face à ce poison. Elle a dû lutter contre les extrêmes, et ceux qui prônaient la haine et le racisme.
Elle doit à nouveau lutter pour réaffirmer haut et fort qu’elle refuse la haine du juif, les haines de l’autre, la xénophobie. Pour réaffirmer également l’irrésistible besoin de fraternité pour faire société.
Le vivre-ensemble n’est pas un vain mot. Il doit aussi nous permettre de dénoncer le piège des amalgames et de la confusion, en refusant d’accepter l’importation de la tragédie du Proche-Orient qui viendrait fracturer encore plus notre société. »
« Dire aujourd’hui notre refus le plus total de l’antisémitisme ne vaut pas soutien au gouvernement israélien » a précisé la maire de Quimper tandis que le maire de Brest invitait à « refuser la confusion qui tiendrait les Français juifs pour complices de ce qui se passe actuellement dans la bande de Gaza, comme les Français musulmans, comme solidaire du Hamas et de ses crimes ».
Lire l’intervention d’Isabelle Assih
Lire l’intervention de François Cuillandre