En déplacement en Bretagne, avant la réunion publique de Guingamp, Frédérique Bonnard, accompagnée d’Emma Rafowicz et de Anaïta David, ont rencontré Joël Gourmelon, fondateur de la marque de masques Diwall.
Lancée quelques semaines après le début du confinement, Diwall a produit plus de 2 millions de masques entre 2020 et 2022. La fin de l’obligation du port du masque dans les transports publics a considérablement fait chuter la demande. « Si nous avions voulu poursuivre la production, nous aurions dû investir, mais le marché est très instable et encore dominé par la Chine » a expliqué Joël Gourmelon.
L’activité a cessé et les machines, achetées pour la fabrication des masques, a été donnée à une école de Landerneau afin que les élèves puissent se former.
Pour Joël Gourmelon, il est urgent d’investir dans la formation. Trop d’entreprises ne trouvent pas les salarié-es qui répondent à leurs besoins. Il faut au moins 6 mois pour apprendre à utiliser une machine comme celle qui sert à produire les masques Diwall. « La transition écologique que nous voulons engager devra s’accompagner d’un accompagnement des salarié-es » a confirmé Frédérique Bonnard. « Des pans entiers de l’économie vont péricliter, notamment, ceux liés aux industries fossiles tandis que d’autres filières, décarbonées vont se développer. C’est maintenant qu’il faut anticiper et former les salariés avec le droit à la reconversion que nous proposons ».