Site icon Fédération du Finistère du Parti socialiste

En meeting pour partager l’enthousiasme.

Rien ne pourra remplacer les meetings pour partager l’enthousiasme d’une campagne électorale.

Morgane Braescu-Andrieu et Camille L’Hévéder Thomére participaient, le 13 avril à Nantes, à leur premier grand meeting de campagne. Alysson Mittaine, quant à elle, avait, quelques semaines auparavant, pris part à celui qui donnait le coup d’envoi de la campagne de la liste « Réveiller l’Europe », à Tournefeuille, dans la périphérie de Toulouse.
« Ce sont des moments forts de la campagne qui galvanisent celles et ceux qui y assistent. On le constate à chaque fois, ce sont tout de même les jeunes qui sont les plus actifs dans ces rassemblements, celles et ceux qui lancent les slogans, qui rythment les discours » souligne la jeune socialiste de Cléder.

Une vraie ferveur militante

C’est précisément cette ferveur militante que retient Camille Lherdever, de Brest. « Au milieu des 3000 personnes qui se sont retrouvées au Zénith de Nantes, on pouvait vérifier que nous sommes des milliers à partager les mêmes convictions, la même envie de faire gagner notre liste aux Européennes. »

Face à un Zénith comble, personne ne peut pas tricher. « C’est dans des moments comme ceux-là qu’on peut vraiment mesurer le charisme des oratrices et des orateurs, leur détermination, leur force de conviction et leur capacité à capter l’attention » précise Alysson Mittaine.

Expliquer pour convaincre

Mais si la forme est importante, le fond reste tout de même essentiel. « On peut lire les programmes qui fixent les orientations mais le meeting permet aux candidat-es d’approfondir, d’expliquer et de donner des arguments » insiste Morgane Braescu-Andrieu, secrétaire de la section de Concarneau-Trégunc. « A Nantes, par exemple, Raphaël Glucksmann a mis l’accent sur la révolution écologique que les Sociaux-démocrates veulent engager. On est trop souvent, lorsqu’on évoque la bifurcation écologique, sur l’énumération de normes. Il en faut. Mais là, il s’est démarqué des autres listes en insistant sur les investissements à réaliser et surtout sur la manière dont nous allons les financer. »

La présentation d’un projet en meeting permet aussi de mesurer instantanément les points qui recueillent l’assentiment des militant-es. « A Nantes, la dimension féministe du programme a clairement été plébiscitée » ont remarqué Alysson et Morgane. « A chaque fois que Johanna Rolland, Aurore Lalucq ou Raphaël Glucksmann ont abordé cette question, leurs interventions se sont conclues par un tonnerre d’applaudissements. »

Un bon indicateur de la dynamique

S’il permet de préciser certains aspects du projet, de galvaniser celles et ceux qui y participent, le meeting permet aussi de mesurer la dynamique autour des candidat-es ou de la liste. « Au début de la campagne, à Tournefeuille, nous étions un peu plus de 2000 mais à Nantes nous étions déjà plus de 3000 » a pu constater Alysson. « Les sondages annoncent une dynamique mais lorsque plusieurs centaines de personnes se retrouvent dans la même salle, on la sent vraiment, ce ne sont plus des pourcentages d’intentions de vote, c’est concret. »

La plupart des grands rassemblements de campagne sont maintenant retransmis en direct sur YouTube. Mais rien ne peut remplacer la ferveur des réunions publiques. « C’est un peu comme pour les concerts » résume Morgane Braescu-Andrieu. « Écouter l’album d’un artiste en CD ou sur Deezer, c’est bien, mais le vivre en concert, c’est tout de même mieux ». C’est ce que pourront vérifier les Bretonnes et les Bretons qui viendront écouter Raphaël Glucksmann le 25 mai, à Brest, salle Vigier à 15h00.

Quitter la version mobile