Tristan Foveau était, le 19 septembre l’invité de Bretagne 5 pour commenter la rentrée politique placée sous le signe de la procrastination alors que Michel Barnier n’a toujours pas annoncé la composition de son gouvernement.
Le premier secrétaire du Finistère a dénoncé l’impasse dans laquelle Emmanuel Macron a placé le pays en décidant de dissoudre l’Assemblée, puis en refusant d’accepter le verdict des urnes et en nommant Michel Barnier à Matignon alors que son groupe à l’Assemblée ne compte que 47 député-es.
Quelques jours après le départ de Bruno Le Maire de Bercy, laissant une dette de 3000 milliards d’euros, Tristan Foveau s’est élevé contre les accusations portées à l’encontre des collectivités locales. « Nous, nous votons des budgets à l’équilibre, et nous faisons preuve de sérieux budgétaire. Que ceux qui nous ont été présenté comme des « Mozart de la finance » se trouvent d’autres coupables que les collectivités locales pour justifier leur bilan désastreux. »
Faut-il pour autant voter la destitution du président de la République ? « Non » estime le premier secrétaire fédéral. Le bureau de l’Assemblée a jugé que la demande était juridiquement recevable mais « compte tenu de la composition du parlement, cette procédure a très peu de chance d’aboutir et on risque finalement d’aboutir à un vote de légitimation d’Emmanuel Macron ».