L’association Don Bosco est un partenaire historique du Conseil départemental du Finistère : avec près de 1000 salarié-es elle accompagne plus de 11000 personnes dans des domaines comme la protection de l’enfance, le handicap ou l’insertion.
Confrontée à de graves difficultés financières, l’association a annoncé le 11 septembre la suppression d’une cinquantaine de postes et l’arrêt de plusieurs activités dans le nord Finistère et en particulier à Brest.
La responsabilité du Conseil départemental, principal financeur avec l’État et les fonds sociaux européens, est immense. « Depuis le début de son mandat, Maël De Calan affaiblit les structures par des baisses de financement, l’injonction d’objectifs inatteignables et organise lentement et méthodiquement la défaillance de nombreuses structures » a dénoncé Kévin Faure, co-président du groupe « Finistère et Solidaires » dans un communiqué.
Un classique à droite : coups de menton sur la sécurité d’un côté, casse sociale pour les plus fragiles de l’autre
« Maël De Calan finance des polices municipales hors de son champ de compétences mais il laisse mourir le secteur médico-social finistérien. Un classique à droite : coups de menton sur la sécurité d’un côté, casse sociale pour les plus fragiles de l’autre » a renchéri Tristan Foveau, conseiller départemental de Brest.
Les élu-es « Finistère et Solidaires » apportent leur soutien à Don Bosco, ses dirigeants, salariés et à l’ensemble des bénéficiaires des dispositifs actuels de l’association. Ils et elles demandent à ce que ce dossier soit inscrit à l’ordre du jour de la session du conseil départemental prévue le 17 octobre afin d’évaluer l’impact du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) sur l’association et sur les politiques départementales ainsi que les possibilités de réemploi des salariés concernés mais aussi d’anticiper le soutien aux autres partenaires déjà sous tension.