« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années » a-t-on pu vérifier, une nouvelle fois, le 11 décembre, à Brest, à l’occasion de la session décentralisée du Conseil Régional Jeunes (CRJ) à laquelle participaient Gaby Cadiou, conseillère régionale déléguée au CRJ, Émilie Kuchel, conseillère régionale et adjointe au maire de Brest à la politique éducative locale, et Sandrine Perhirin, adjointe au maire de Brest en charge des Politiques Jeunesse.
« Installé en 2004, le CRJ a réussi, au fil des mandats, à gagner sa légitimité » se félicite Gaby Cadiou. A tel point que la Bretagne est la seule région à intégrer officiellement des représentant-es de cette institution dans sa commission jeunesse. « A tour de rôles, des représentant-es du CRJ participent à nos réunions.»
Le CRJ est composé de 83 binômes mixtes, représentant les lycées bretons ( publics et privés, généraux et professionnels, agricoles et maritimes). Désigné-es par leurs pairs, leur mandat dure 2 ans. Les élu-es actuels ont pris leur fonction à la fin 2022.
Le CRJ se réunit tous les mois, traditionnellement à Rennes, ou, comme ce mois-ci, dans une autre ville de Bretagne pour cette session délocalisée à Brest. « Leur fonctionnement et leurs projets correspondent totalement à ce que nous voulons faire avec la jeunesse, à Brest » souligne Sandrine Perhirin tandis qu’Émilie Kuchel insiste sur la confiance dont les élu-es doivent faire preuve vis-à-vis des jeunes qui s’engagent.
Les membres du CRJ se répartissent dans 5 commissions (biodiversité et climat ; santé et bien-être ; égalité, justice sociale & accès aux droits ; culture ; communication). Ils sont régulièrement consultés par le conseil régional mais disposent aussi d’une grande autonomie pour avancer leurs propres projets ou propositions comme la généralisation des distributeurs de serviettes hygiéniques gratuites dans les lycées et collèges, ou des campagnes contre les discriminations ou la fast-fashion. Le CRJ travaille également sur une carte de fidélité culture pour les jeunes breton-nes.
« Le CRJ a mis quelques années pour trouver sa place » reconnaît Gaby Cadiou, « mais maintenant, il est clairement identifié dans le paysage institutionnel breton. Il a montré sa capacité à défendre des propositions pertinentes et sérieuses. Je pense notamment au travail qu’il a réalisé autour de la promotion de la langue bretonne chez les jeunes ou à tout ce qui touche à la transition climatique avec le festival «Nos Futurs » à Rennes ».
Le prochain renouvellement du CRJ interviendra en juin 2024.