A l’ouverture de la COP16, Nathalie Sarrabezolles et Bertrand Cavalerie, secrétaire nationale à l’Environnement et aux Biens communs et secrétaire national adjoint aux Biens communs, avaient publié une tribune pour fixer les objectifs à atteindre : responsabilisation des États, lutte contre la biopiraterie, engagements financiers… Après 2 semaines de discussions, le bilan est pour le moins mitigé.
Sur la question cruciale des financements de la préservation de la biodiversité, ou l’élaboration de mécanismes de suivi des plans nationaux, aucun accord n’a pu être trouvé.
Faut-il pour autant considérer la COP 16 de Cali comme un échec ? Pas totalement. Cali restera dans l’Histoire comme la COP qui a permis la création d’un organisme permanent pour représenter les peuples autochtones dans le cadre des négociations onusiennes sur la biodiversité et d’un fond destiné à mieux partager les bénéfices des « informations de séquençage numérique sur les ressources génétiques“ à l’origine de nombreuses innovations cosmétiques ou médicales. « C’est une reconnaissance, enfin, de leur rôle dans la conservation de la nature » se félicitent Nathalie Sarrabezolles et Bertrand Cavalerie.