Alors que la fin du quoi qu’il en coûte et la persistance de l’inflation asphyxient chaque jour un peu plus les Français, le gouvernement acte le retour de l’austérité dans ses projets de budgets pour 2024.
Le plus tragique, c’est que cette austérité budgétaire se double d’un déficit démocratique. D’emblée, l’exécutif a verrouillé le débat : l’automne budgétaire sera marqué par une averse de 49.3.
Cette septième mouture budgétaire de l’ère Macron a le goût amer d’une recette périmée. Le libéralisme économique ne fonctionne plus et l’augmentation des prix devrait pourtant contraindre le gouvernement à admettre qu’il est dans une impasse.
Les Socialistes portent une autre vision de l’intervention de l’Etat
et de la Sécurité sociale. Malgré l’obstination de ce gouvernement, obsédé par la seule satisfaction
des marchés et des ultra-riches, les parlementaires socialistes ont démontré au Parlement, année après année, la crédibilité de leur vision. En catimini, le gouvernement est d’ailleurs amené à reprendre, dans des versions au rabais, certaines des propositions des Socialistes (taxation des superprofits des énergéticiens suite à une décision de l’Union européenne, ou des concessionnaires autoroutiers par exemple), sans pour autant
le dire clairement.
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