Le président de la République avait été contraint d’organiser, avec l’aide des mairies, une consultation des Françaises et des Français. Le Parti Socialiste a, quant à lui, décidé de se tourner vers eux.
Alors que personne ne sait exactement où sont rangées les cahiers de doléances, le Parti Socialiste a confié à un partenaire indépendant, l’agence Grand Public, le soin de recueillir les témoignages de plus de 100 personnes, représentatives de la diversité française, de les conserver et de les confier à des universitaires.
Renouer la confiance
C’est à Rennes, le 11 décembre, que le Parti Socialiste a entamé son tour de France en présence d’Olivier Faure. « La situation dans le monde et les résultats successifs des élections locales et nationales montrent l’ampleur de la crise démocratique et de la perte de confiance et de dialogue entre les citoyens et les grandes institutions, notamment les partis politiques » a rappelé le premier secrétaire du PS pour expliquer cette démarche.
Lorsqu’on demande aux Françaises et aux Français de parler de la France et de son avenir, plusieurs éléments, en apparence contradictoires, ressortent. Ils et elles décrivent un pays menacé par la concurrence internationale, un système social performant, mais en danger. Et en même temps, ils et elles considèrent que notre pays dispose d’atouts majeurs, comme sa culture, son patrimoine, son savoir-faire. Et c’est bien ce paradoxe qui les rend souvent furieux : comment accepter les inégalités dans un pays riche ?
Autre motif d’angoisse, notre capacité d’adaptation au réchauffement climatique ou la détérioration de la qualité de l’eau.
La France est un pays métissé et pluriculturel
L’arrivée du tour de France, et donc la restitution des témoignages, après des étapes, notamment, dans la Creuse, le Nord ou l’Aude, est prévue au mois de mars, à Toulouse.