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Emma et Frédérique à la ferme 

 « L’agriculture française, ce n’est pas Martine à la ferme, désolé pour les défenseurs des petites exploitations familiales comme unique solution pour la France. Notre agriculture doit être puissante, l’ambition c’est produire, pour nourrir » a déclaré Bruno Lemaire le 24 février au salon de l’agriculture.

C’est précisément une exploitation familiale que Frédérique Bonnard et Emma Rafowicz ont visité le 4 mai à Quimper. Celle de Jérôme Jacob, de la confédération paysanne, qui élève des porcs charcutiers bio. Son élevage compte 55 truies.

Installé depuis 2009, il distribue une partie de sa production en vente directe à Quimper. Depuis 2 ou 3 ans, il ressent les effets de la crise qui frappe depuis quelques années la filière bio. « Ceux qui se sont installés plus récemment sont frappés de plein fouet » explique-t-il.

A l’inverse de Bruno Lemaire, les candidates de la liste « Réveiller l’Europe » croient qu’il existe plusieurs modèles de fermes. Celles de taille moyenne ne sont pas vouées à disparaître au profit de structures industrielles.

La qualité, le bien-être animal et la proximité ont un coût comme ont pu le vérifier Emma Rafowicz et Frédérique Bonnard. Les animaux sont élevés sur la paille, contrairement aux élevages classiques. Leur nourriture est bio et, pour la plus grande part produite dans le champ qui jouxte la porcherie. Le désherbage s’effectue mécaniquement, sans produits chimiques.

La logique de la PAC, et du gouvernement français, consiste à favoriser les grandes exploitations. Pourtant, alors que la moyenne se situe aux alentours de 250 truies, un élevage d’une cinquantaine de truies peut non seulement être rentable mais en plus s’inscrire dans une démarche de transition écologique. Pour peu que la production puisse être valorisée et vendue localement ce qui implique aussi une vigilance des consommateurs pour favoriser les produits de proximité.

Les nouveaux paysans qui s’installent aujourd’hui en Bretagne ne rentrent pas tous, loin de là, dans le schéma agricole classique qui exige de lourds investissements. Et donc une production intensive pour rembourser les emprunts. Près d’un tiers des nouveaux paysans sont des maraîchers qui s’installent sur des surfaces modestes. « Le système actuel de la PAC qui rémunère les surfaces, sans tenir compte de critères sociaux ou environnementaux doit absolument être réformé » ont insisté Emma Rafowicz et Frédérique Bonnard. « Ça sera, pour le groupe des Socialistes européens, une des priorités de la prochaine mandature » ont-elles rappelé.

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